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Stratégies au poker

Stratégies au poker

Rudyard Kipling dans son merveilleux poème If a écrit : «Si tu peux perdre en un coup le gain de cent parties sans un geste et sans un soupir
Si tu peux être brave et jamais imprudent Si tu sais méditer, observer et connaître Sans jamais devenir sceptique ou destructeur… Alors tu seras un homme, mon fils. »
Ces quelques lignes résument assez bien ce qui peut attendre le bon joueur de Poker. Il faut savoir accepter la défaite, abandonner et aussi faire preuve de courage.
Quand rien ne va aujourd’hui il y aura toujours une autre partie… «Tomorrow is another day ».

Probabilités mathématiques

Un bon joueur doit avoir un petit ordinateur dans la tête car il doit connaître les probabilités qui lui sont données en fonction des cartes de son jeu et de la table.
Nous ne vous infligerons pas ce pensum, les pourcentages qu’offre chaque donne se retrouvent dans des ouvrages spécialisés que nous vous proposons d’étudier. Les mathématiques sont l’ABC du jeu.

Disciplime et control de soi
Un bon joueur de Poker ne croit pas à la chance mais il espère que ses adversaires le sente chanceux.
« Guessers are losers » (les devins sont des perdants), les bons joueurs préfèrent renoncer à un coup dès l’entrée plutôt que de le subir jusqu’au bout.
En résumé, il faut savoir quitter la table avant que l’addition ne devienne trop salée.
Exploitez votre chance au mieux, c’est la bonne utilisation de vos fortes mains qui feront la différence en fin de partie. Il ne faut pas suivre toutes les mains pour éviter de vous faire grignoter petit à petit, de même éviter de tout risquer sur un seul coup.
Les conseils, c’est bien mais rien ne remplace l’expérience et le sang froid du vieux soldat : « Old soldier never dies ».
Ne pas suivre une relance si l’un des adversaires a un jeu certainement supérieur. Ne pas relancer si vous n’êtes pas en position de force.

La psycologie
Le bon joueur de Poker est un loup parmi d’autres loups. Il doit avoir la capacité d’observer, de connaître et de prévoir les réactions de ses adversaires ou mieux de les provoquer et d’adapter sa stratégie en conséquence.
Le pro s’efforce de répondre aux questions suivantes : Quel est le jeu de mon adversaire ? Quel jeu pense-t-il que je puisse avoir ? Que pense-t-il que je pense ?
C’est alors qu’intervient le bluff.
Bluffer un jour, c’est bluffer toujours ! Le joueur capable de bluffer sera toujours soupçonné de bluffer, ce qui permet parfois de faire payer très cher vos relances. Le bluff doit toujours être très convaincant, il faut savoir quand bluffer, qui bluffer, comment bluffer et comment faire croire à un bluff quand on a du jeu. Le bluff est un art.
Tout l’art du Poker consiste à agir en fonction de ce que vos adversaires pensent de vous, tout en extrapolant leurs réactions.

Le risque calculé
La mise doit être en fonction de l’espérance de gain. Pour le bon joueur, tout est question de rapports et proportions.
Le joueur « fou » a des tendances suicidaires, il aime gagner certes mais éprouve une grande jouissance dans la perte, il risque non pas sa vie mais son avoir. Souvent d’ailleurs ce genre de joueur affronte des pros, sachant très bien qu’il ne gagnera jamais, c’est une autre forme de plaisir qui coûte très cher.
Le joueur de Poker doit aussi avoir « l’âge de raison », c’est un gestionnaire aussi bien dans la vie que dans le jeu. Le bon joueur de Poker ne prend pratiquement pas de risques. Chez lui, tout est calcul et calculé, c’est un gagnant.
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